Prier avec les saints du Carmel

Les saints du Carmel, nous entrainent sur le chemin de la prière silencieuse, cet échange d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec Dieu dont on se sait aimé.

 

 » Pour moi, la prière, c’est un élan du coeur, c’est un simple regard jeté vers le Ciel, c’est un cri de reconnaissance et d’amour au sein de l’épreuve comme au sein de la joie ; enfin c’est quelque chose de grand, de surnaturel, qui me dilate l’âme et m’unit à Jésus. « 

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

Je n’ai qu’à jeter les yeux dans le Saint Evangile, aussitôt je respire les parfums de la vie de Jésus et je sais de quel côté courir… Ce n’est pas à la première place, mais à la dernière que je m’élance… Oui je le sens, quand même j’aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j’irais, le cœur brisé de repentir, me jeter dans les bras de Jésus, car je sais combien Il chérit l’enfant prodigue qui revient à Lui « 

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Ms C, 36v-37r

     » Si l’âme cherche Dieu, son Dieu la cherche avec infiniment plus d’amour. « 

    Saint Jean de la Croix

    Vivre d’Amour, c’est te garder Toi-Même
    Verbe incréé, Parole de mon Dieu,
    Ah ! tu le sais, Divin Jésus, je t’aime
    L’Esprit d’Amour m’embrase de son feu
    C’est en t’aimant que j’attire le Père
    Mon faible cœur le garde sans retour.
    O Trinité ! vous êtes Prisonnière
    De mon Amour !…

    Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, PN17

     » L’âme doit se dégager de tout ce qui n’est pas Dieu, pour s’unir à Dieu. « 

    Saint Jean de la Croix

    Jésus brûle d’amour pour nous… Regarde sa Face adorable!… Regarde ces yeux éteints et baissés !… regarde ces plaies… Regarde Jésus dans sa Face… Là tu verras comme Il nous aime.

    Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, LT87

     » Donne bien tout ton coeur à Jésus,
    Il en a soif,
    Il en est affamé ;
    ton coeur, voilà ce qu’il ambitionne. « 

    Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, LT 109

     » Immolez à Dieu des sacrifices de louanges et d’actions de grâces. » Voilà donc tout ce que Jésus réclame de nous, il n’a point besoin de nos oeuvres, mais seulement de notre amour, car ce même Dieu qui déclare n’avoir point besoin de nous dire s’il a faim, n’a pas craint de mendier un peu d’eau à la Samaritaine.
    Il avait soif… Mais en disant : «Donne-moi à boire», c’était l’amour de sa pauvre créature que le Créateur de l’univers réclamait. Il avait soif d’amour…
    Ah ! je le sens plus que jamais Jésus est altéré (…) il trouve, hélas ! peu de coeurs qui se livrent à lui sans réserve, qui comprennent toute la tendresse de son Amour infini.

    Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, LT 196

     » Les miséricordes du Seigneur, sans fin je les chanterai. « 

    Sainte Thérèse d’Avila

    Voulant savoir, ô mon Dieu ! ce que vous feriez au tout petit qui répondrait à votre appel j’ai continué mes recherches et voici ce que j’ai trouvé : Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux !(Is 66,12-13)Ah ! jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme.

    Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Ms C 3r°

    Que rien ne te trouble, que rien ne tépouvante, tout passe.
    Dieu ne change pas, la patience obtient tout.
    Celui qui possède Dieu ne manque de rien.
    Seul Dieu suffit.

    Sainte Thérèse d’Avila

    J’en ai fait l’expérience quand je ne sens rien, que je suis incapable de prier (…), je veux au moins Lui dire souvent que je l’aime, ce n’est pas difficile et cela entretient le feu, quand même il me semblerait qu’il serait éteint, ce feu d’amour, je voudrais y jeter quelque chose et Jésus saurait bien alors le rallumer.

    Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, LT 143

     » Les miséricordes du Seigneur, sans fin je les chanterai. « 

    Sainte Thérèse d’Avila

    Voulant savoir, ô mon Dieu ! ce que vous feriez au tout petit qui répondrait à votre appel j’ai continué mes recherches et voici ce que j’ai trouvé : Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux !(Is 66,12-13)Ah ! jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme.

    Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Ms C 3r°

    Le seul langage que Dieu entende est le silencieux amour.

    Saint Jean de la Croix, lettre aux Carmélites des Béas

    Eh bien donc, ô âme, la plus belle d’entre les créatures de Dieu, toi qui désires si ardemment savoir où se trouve ton Bien-Aimé, afin de le chercher et de t’unir à Lui, voici qu’on te le dit :
    Tu es toi-même la demeure où Il habite, la retraite où Il se cache… Voici que le Royaume de Dieu est au-dedans de vous.(Lc 17, 21)
    Réjouis-toi, exulte en ton recueillement, dans la compagnie de celui qui est si proche de toi.
    Adore-le en toi-même et garde-toi de le chercher au dehors…
    La seule difficulté, c’est que tout en résidant en toi, Il y demeure caché.

    Saint Jean de la Croix, Cantique Spirituel

    Ô mon âme, considère avec quelle joie
    et quel amour le Père connaît son Fils,
    et le Fils connaît son Père ;
    contemple avec quelle ardeur
    le Saint-Esprit s’unit à eux,
    et comment chacune de ces trois Personnes
    ne peut se départir de cet amour ni de cette connaissance, parce qu’elles ne sont toutes les trois
    qu’une seule et même chose.

    Sainte Thérèse d’Avila, Exclamation 7

     » Attendre tout du bon Dieu, comme un petit enfant attend tout de son père, (…) ne s’inquiéter de rien. « 

    Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, DE 6/8

    Dès lors que Dieu nous a donné son Fils qui est sa Parole, il n’a pas d’autre parole à nous donner.(…) Il a tout dit en son Fils en nous donnant ce Tout qu’est son Fils…
     » Si je t’ai déjà tout dit dans ma Parole qui est mon Fils, je n’ai maintenant plus rien à te révéler ou à te répondre qui soit plus que Lui. Fixe ton regard uniquement sur Lui…en Lui, tu trouveras même plus que tu ne demandes et que tu ne désires… »

     

    Saint Jean de la Croix, la Montée du Carmel

     » Ce qui plaît au bon Dieu, (…) c’est l’espérance aveugle que j’ai en sa miséricorde. « 

    Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, LT 197

    La foi est une source parce qu’elle verse à flots dans l’âme tous les biens de l’ordre spirituel. Le Christ, Notre-Seigneur a lui-même appelé la foi une source lorsque, parlant à la Samaritaine, il dit que ceux qui croiraient en Lui auraient en eux-mêmes une source d’eau jaillissant jusqu’à la vie éternelle (Jn 4, 14)

     

    Saint Jean de la Croix, Cantique Spirituel

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