vocation prier“Notre-Dame de Vie”, un nom qui a touché Nathalie en plein cœur alors qu’elle cherchait à répondre à l’appel du Seigneur. Une retraite en 1997 dans la maison mère de Vénasque a confirmé ce qu’elle pressentait confusément. « J’ai trouvé beaucoup de joie, la disponibilité des personnes recnontrées et une certaine pureté dans les relations,» Après deux ans de noviciat à Venasque, près d’Avignon avec les membres de la branche masculine et sacerdotale, Nathalie a prononcé des vœux temporaires de 3 ans renouvelés deux fois. Aujourd’hui la voilà consacrée au sein de l’Institut. Sa vie se partage entre son travail en tant que Conseillère Sociale et Familiale au Havre et sa vie de prière et en fraternité avec Anne, consacrée elle-aussi. Une heure de prière le matin et le soir et les offices de Laudes et Complies. : « Cette vie d’oraison est notre colonne vertébrale »,poursuit Nathalie. Aussi sont-elles toute deux heureuses de pouvoir partager leur prière le lundi soir avec des adultes et le mardi soir avec des jeunes, étudiants et jeunes professionnels, un groupe qui existe depuis neuf ans déjà. Elles invitent également régulièrement dans leur maison de ressourcement à Blangy-sur-Ternoise, des jeunes du diocèse ou prochainement la paroisse Notre-Dame de Rouen Centre pour la Pentecôte.

 « Notre charisme est celui du Carmel », poursuit Nathalie. Le fondateur, le Père Marie-Eugène, mort en 1967 était carme. Il a eu l’intuition d’aller porter Dieu là où lui ne pouvait pas aller avec son habit. Impliqués dans le  monde de l’entreprise, de la santé, de l’éducation, les membres de l’Institut se font présence discrète, offerte pour témoigner de l’amour infini de Dieu à leurs frères. Une vie simple, exigeante aussi à travers les trois vœux habituels de pauvreté, chasteté et obéissance qu’elle prononce. Pourtant Nathalie rayonne lorsqu’elle en parle. « Cette certitude d’être aimée me rend libre. Cet amour unique et particulier me donne de m’exprimer dans ma singularité pour transmettre cet amour de Dieu à mon tour. »Témoin des nombreuses divisions qui marquent les familles, Nathalie redouble de douceur pour donner à voir sur son lieu de travail et au-delà les voies de l’humilité qui donne d’expérimenter d’autres formes de relations. Et c’est bien ce sentiment de paix qui dominait ce soir-là à l’issue de notre entretien…

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